Nous
partons vers 8h, en bus tout terrain, l’asphalte c’est pour plus loin (vers
Béni).
Nous
nous arrêtons pour traverser à pied le village de Marpha. C’est un très joli
village, plein de cachet !
A
midi, nous nous arrêtons manger à Tatopani.
Pendant
le repas, deux secousses sismiques nous précipitent hors du lieu de
repas...mais ce n’est rien !
Nous
remarquons que tous les népalais sont accrochés à leur portable. Il y a eu un
énorme tremblement de terre vers Katmandu, et l’épicentre serait juste sous
leur village, Laprak.
Dahné
apprend que la maison de ses parents est détruite, et il met plusieurs heures
avant d’être sûr que sa famille est saine et sauve.
Nous
changeons de bus à Béni, qui est bien plus confortable.
Nous
arrivons enfin à Pokhara.
Ville de
plus de 350 000 habitants, située à 200 km à l’ouest de Kathmandu, la ville de
Pokhara, est située à environ 850 m d’altitude dans la vallée du même nom, et
elle est aussi fréquentée que Kathmandu.
Elle est
implantée au sud au bord du lac Phewa (2ème lac du pays en superficie).
Dès que
nous arrivons à l’hôtel, nous nous précipitons sur les chaines de télé d’info,
et c’est la stupeur ! les bâtiments de Katmandou, que nous avons visité il
y a moins de 2 semaines, sont détruits. Le nombre de victimes et de blessés
augmente considérablement à chaque instant. Nous imaginons l’inquiétude des parents
en France, et l’échange de sms, de mails commence...pour plusieurs jours.
Nous
allons manger dans un endroit très occidentalisé, mais les jeunes se régalent
tellement avec leurs hamburgers...que tout va bien.
Le
soir nous ne savons pas trop que faire pour le lendemain. Les jeunes vont se
coucher, non sans que nous leur ayons un peu expliqué que des secousses pendant
la nuit sont possible, qu’ils s’y préparent. Nous prenons chacun un groupe de
chambre à aller chercher en cas de problème.
Le
soir, Dahné apprend que sa maison, et l’ensemble de son village est détruit,
que sa famille commence à vivre 200m au dessus du village, sous des bâches.
Pour l première fois, nous voyons pleurer un népalais, eux d’habitude toujours
souriant et très serein sur leur futur.
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