Ce
matin, nous partons visiter plusieurs lieux religieux et touristiques de
Katmandu.
Bodnath:
A 6,5 km au nord-est de Katmandu, c’est le centre religieux le plus important de la communauté tibétaine népalaise. Son immense stupa de 100 m de circonférence au centre datant du 5eme siècle est l'un des plus grands au monde. Autour du stupa se regroupe de nombreux et florissants monastères
A 6,5 km au nord-est de Katmandu, c’est le centre religieux le plus important de la communauté tibétaine népalaise. Son immense stupa de 100 m de circonférence au centre datant du 5eme siècle est l'un des plus grands au monde. Autour du stupa se regroupe de nombreux et florissants monastères
Le stûpa lui-même se compose de cinq
terrasses (on peut grimper sur l’une d’elle). C'est à l'évidence l'un des plus
impressionnants du Népal, et certainement le plus grand. Ses bâtisseurs en ont
fait un mandala que seul le Bouddha
pouvait contempler.
Les 13
marches qui séparent l'hémisphère du pinacle du stûpa symbolisent les treize
stades permettant l'accès à la connaissance parfaite, appelée Bodhi. C'est de
là que vient le nom de la ville « Bodhnath ».
Le
stûpa est entouré d'un amoncellement de boutiques de souvenirs (bijoux,
thangka, clochettes, moulins à prières...). Bodhnath se révèle un centre
commercial prospère, avec tout ce que cela implique de boutiques de souvenirs
et de vrais-faux mendiants. Le dynamisme de la communauté tibétaine se
manifeste d'ailleurs par le nombre élevé de luxueux monastères édifiés ces
dernières années ou en cours de construction. Près d'une trentaine.
Après
ce haut lieu du bouddhisme, nous allons à Pashupatinath, lieu des crémations
hindouiste.
A 5 km à
l'est du centre de Kathmandu, (et 2 km de Bodhnath), Pashupatinath :(pashu = animal, pati = naître, donc maître des
animaux). Sur les "ghats" bordant la Bagmati, rivière sacrée affluent
du Gange chaque jour ont lieu des crémations ainsi que les ablutions rituelles
des fidèles. Le temple principal est interdit au non hindouiste. Le vaste site
baigne dans une ambiance très particulière. Nous remarquons de nombreux petits
temples hindouistes avec des statues du taureau Nandi ("véhicule" de
Shiva) ainsi que des lingams (symboles de puissances \) de Shiva unis au yoni
de Parvati (femme de Shiva)
Pashupatinath
est l'un des centres les plus sacrés du
pays, une ville de pèlerinage baignée par la rivière Bagmati - le Bénarès
et le Gange du Népal en quelque sorte. Pashupati est l'un des multiples noms du
grand dieu Shiva. Si le site est vénéré depuis des temps très anciens, les
bâtiments actuels datent du XVIIème s.
Pashupatinath
est aussi une superbe bourgade, d'une très grande homogénéité architecturale.
Voici
les quelques endroits qui ont plus particulièrement attirés notre
attention :
> Golden Temple : l'accès n'est autorisé qu'aux
hindous, nous ne pouvons donc uniquement qu’entrevoir la statue imposante du
taureau Nandi (véhicule de Shiva) dans la cour principale. En empruntant les
escaliers sur la gauche, on grimpe sur
les hauteurs et bénéficions d'une très belle vue sur le sanctuaire et la
rivière. La rue qui conduit au temple est particulièrement animée avec ses
boutiques de fleurs, bondieuseries et ses saddhu, ces hommes couverts de cendre
vivant en ascètes, en marge du monde. Leur front est marqué de trois traits
horizontaux. D'une main, ils portent le trident de Shiva, de l'autre, une
sébile.
> Les bûchers de crémation (Burning Ghats)
: le long de la rivière, sur la rive du temple d'Or.
Lors de
notre visite, plusieurs crémations sont train de se dérouler. La Bagmati se
jetant dans le Gange, la crémation à Pashupatinath a la même valeur qu'à
Varanasi (Bénarès). Toutefois l'endroit est modeste.
- Sur la droite sont alignés les ghat des pauvres, bases de pierre
carrées sur lesquelles sont installés les bûchers.
- Les
ghat situés à gauche du pont sont réservés aux riches et aux célébrités.
- Quant aux ghat de forme circulaire, sur l'autre rive, ils servent aux
ablutions des saddhu et de plongeoirs aux gamins.
Selon
la tradition hindoue, la crémation doit avoir lieu dans les 24 h qui suivent le
décès. Les corps sont orientés vers le nord en direction de l'Himalaya, berceau
des dieux. C'est le fils aîné qui a la charge de mettre le feu au bûcher de son
père après lui avoir versé de l'eau dans la bouche. Lorsque la mère décède, ce
rituel est assuré par le fils cadet. Le défunt, qu’il soit riche ou pauvre, est
recouvert d’un tissu orange (symbole de paix) et blanc. Il faut 350 kg de bois
(dont 125 kg de bois de santal) pour une consumation totale, d’où des problèmes
de pollution et de déforestation dues à l’accroissement démographiques.
> Mrigasthali : nous traversons le pont
qui enjambe la rivière pour accéder à une colline
boisée, riche en édifices. Le long des escaliers, nous croisons des saddhu sincères, en pèlerinage, et
d'autres beaucoup plus cabots et très photogéniques, possédant un sens des
affaires assez éloigné de leur philosophie initiale. Ils ne manquent pas de
tirer avec grande conviction sur leurs énormes shiloms pour que nos photos
soient encore plus spectaculaires. A mi-parcours, nous découvrons tout le site.
D'une grande terrasse, on obtient un splendide panorama.
L’après
midi, nous revenons dans le centre de
Katmandu, pour visiter le Durbar Square.
Située à
1 350 m d'altitude, au confluent de deux rivières, la Bagmati et la Vishnumati,
Kathmandu est un bijou historique, culturel et humain fondé au X ème siècle. À
la fois capitale économique et culturelle, sa croissance soudaine l'a fait
passer rapidement d'un bon gros village à l'état de grande ville ( capitale
politique et religieuse du Népal). Elle devient mondialement célèbre dans les
années 1960, quand les voyageurs hippies en font leur emblème
Qu'on se
le dise, Kathmandu est une cité qui bouge, nous sommes frappés par l'animation
et la pollution. Pourtant, nous sommes vite happés par l'atmosphère
particulière qui s'en dégage, la beauté des monuments, la magie des places
royales parfaitement conservées « dans leur jus ».
Des
temples se cachent dans les moindres recoins de la ville. Il y a toujours des
odeurs à humer, des panoramas à embrasser. Kathmandu, qui vient de Kasta Mandap, signifie temple de bois en
sanskrit.
Durbar Square est le centre monumental de Kathmandu,
avec une accumulation caractéristique de temples, palais, pagodes, statues, le
tout très (très très très) beau, très étrange.
La
grande place de Basantapur, aujourd'hui transformée en marché aux souvenirs,
était autrefois le parking des éléphants royaux. La finesse des sculptures sur
bois est vraiment extraordinaire.
Le soir, nous
mangeons toujours au Gaia, avec nos premiers momos, du fried rice, des pad
thai, ainsi qu’un plat avec des épinards.
Miam ! Merci pour ces nouvelles.
RépondreSupprimerVos explications précises et très intéressantes nous donnent un bon aperçu du début de votre aventure !
Bonne continuation.
Famille Menanteau
Super le blog ! BODNATH le plus beau momument de Katmandou !!
RépondreSupprimerMerci les profs ... et les élèves !
Famille Million