Lorsque
nous retrouvons la route qui va de Katmandu vers l’Inde (route coupée à cause
des secousses), nous traversons un ENORME bouchon. Nous mettons un très très
long moment à traverser ce carrefour, où de très nombreux indiens quittent le
Népal pour rentrer chez eux.
Après
une crevaison (ce qui nous permet de bien se rendre compte des capacités des
garagistes népalais, sous un parasol, en bord de route) nous mangeons dans le
même restaurant qu’à l’aller, le même type de Dalbat.
En
arrivant au dessus de Katmandou, nous sommes surpris de voir le peu de bâtiments
touchés par le séisme. Ce n’est qu’en se rapprochant du centre ville que nous
remarquons de plus en plus de vieilles maisons touchées (plus ou moins). Ce qui
est impressionnant c’est le nombre de népalais ayant quitté leur habitation, et
vivant dehors sous des bâches.
Deux
d’entre nous vont repérer l’hôtel Mandala...et reviennent avec des nouvelles
rassurantes : l’hôtel n’a quasiment aucun stigmate du séisme, nous nous
rendons donc dans cet hôtel pour la nuit.
Ce
soir nous retrouvons Sunar et Arka, les responsables de l’agence Trinetra. Ils
sont TRES soulagés de nous voir tous, et sont extrêmement fatigués...et
conscients que ce n’est que le début d’un très long processus.
Dahné
nous quitte, après moulâtes embrassades. Pour lui aussi l’avenir est en forme
de point d’interrogation.
Le
repas du soir est très correct, alors qu’il est annoncé sur les chaines de télé
que tout semble manquer dans Katmandou. Nous nous sentons vraiment privilégiés.
Nous
commençons aussi à nous rendre compte de la pression médiatique qui monte
autour de notre groupe, que ce soit sur les réseaux sociaux, sur les chaines de
télé nationales, dans la presse régionale...Nous en parlons très franchement avec tout le groupe pour éviter de rentrer dans ce "jeux".
Nuit
à l’hôtel