19/04 Jour 11 :Upper Pisang 3 300 m – Ngawal 3 650 m

Dimanche 19 avril : Upper Pisang 3 300 m – Ngawal 3 650 m, environ 4h30 de marche

Lever à 6h30, mais départ après 8h, Jean Pierre a pas mal de boulot avec les ampoules et les maux de ventre.
quelques photos de la journée 

Départ quasiment à plat dans une forêt d’épineux, sur un sentier en balcon, avec une vue superbe sur les Annapurnas II et III. Nous passons près d’un petit lac vert translucide, où les garçons se font un plaisir de faire des ricochets...avant d’apprendre que c’est un lac sacré !

Mais les népalais, toujours bienveillants, nous précisent que les oiseaux viennent enlever les pierres jetées dans le lac et les feuilles tombées des arbres pour  perpétués sa beauté (nous sommes vraiment dans une région fortement bouddhiste !).

Le sentier se poursuit jusqu’à un mur de mani, où nous faisons une pause photo (photo qui trône maintenant chez les enseignants !). Nous traversons une grande passerelle en fer, avant une heure de montée très raide avant d’atteindre le magnifique village de Ghyaru.

Pause repas sur un terrasse en plein soleil. Nous visitons l’école du village, où 5 bambins (crasseux) de 4, 5 ans s’égayent dans la cours pendant que le maître nous montre leur classe.

Nous repartons pour 2 heures de marche avec un panorama grandiose : d’un côté les Annapurna II, III et IV, le Langung Himal, le Kangapurna et le Tilicho, de l’autre côté de la vallée le Pisang, le Chulu East, le Chulu West et le Chulu Far West.

La vallée étant assez large, la luminosité claire, avec aucun nuage, la vue à 360° est splendide !

Avant d’arriver au village de Ngawal, nous voyons un troupeau de barrals, une sorte d chèvre de montagne.

L’arrivée au village, placé dans un écrin de montagne, est époustouflante. Installation de notre camp en arc de cercle dans un champ, juste au dessus du village, au bord d’un petit ruisseau.

Grand lavage des corps et des vêtements tout le long du petit ruisseau.

Repas sous la tente mess, et nous assistons au « jeu de la cuillère » entre Basile et Gaël...avec l’aide de Thibaut, qui nous fait tous (tous, français et népalais) rirent aux larmes !

Nuit sous tente.